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La faillite du géant Américain des télécommunications WORLDCOM

Le 25 juin 2002 a éclaté la plus grande fraude comptable de l'histoire. L'opérateur téléphonique américain WorldCom avoue une manipulation de 3,85 milliards de dollars, chiffre qui sera ensuite porté à 9 milliards. Apparemment, ces mouvements suspects ont débuté en 1999 et ont permis de gonfler les bénéfices pour atteindre les objectifs fournis aux analystes.

Précisément, certains coûts _ les reversements effectués aux opérateurs locaux (Baby Bells) _ ont été comptabilisés en investissements (et donc étalés sur plusieurs années), et non, comme l'imposent les normes comptables, en dépenses courantes (et donc imputés immédiatement sur les bénéfices). De plus, les provisions auraient aussi été manipulées : d'abord, gonflées artificiellement, sans sortie effective de cash, elles auraient ensuite été reprises, permettant de doper les bénéfices. Fin juillet, WorldCom se place sous la protection du chapitre 11 du Code américain des faillites. Ce sera, là encore, la plus grande faillite de l'histoire. En novembre, Michael Capellas, numéro deux de HP, devient président. Peu après, Rudolph Giuliani, l'ex-maire de New York, se penche sur le dossier allié à un fonds spéculatif, et la rumeur le place rapidement comme patron providentiel. Toujours en novembre, un accord à l'amiable est trouvé avec la SEC pour mettre fin aux poursuites engagées contre l'opérateur. L'enquête criminelle se poursuit. Plusieurs dirigeants ont été inculpés, dont l'ancien directeur financier Scott Sullivan, mais les enquêteurs n'ont pas encore réussi à impliquer l'ancien patron, Bernie Ebbers.

Global Crossing, Qwest, Adelphia

D'autres opérateurs téléphoniques sont tombés dans les mêmes travers que WorldCom. C'est le cas notamment de Global Crossing et de Qwest, dont les ventes ont été gonflées grâce à des échanges fictifs de capacités avec d'autres opérateurs. Mais ce sont les aventures de la famille Rigas, propriétaire du câblo-opérateur Adelphia, qui ont défrayé la chronique. Ils ont confondu la trésorerie de la société avec leur cassette personnelle et se sont retrouvés sous les verrous.